Qu'est-ce que la compétence biologique?



Le compétence biologique c'est la rivalité qui existe entre les différents types d'êtres vivants par rapport au territoire, aux ressources, aux compagnons de la reproduction, entre autres biens. C’est l’une des nombreuses relations symbiotiques existant dans la nature entre des organismes de la même espèce ou d’espèces différentes.

Une communauté biologique consiste en un ensemble de populations d'espèces différentes qui interagissent les unes avec les autres dans une zone particulière. Les écologistes communautaires étudient la nature des interactions entre les espèces et les conséquences de ces interactions.

Certaines de ces interactions sont la prédation, le parasitisme et la compétence biologique, qui peuvent être intraspécifiques ou interspécifiques.

Index

  • 1 compétition intraspécifique
  • 2 Compétition interspécifique
  • 3 Concours d'interférence
  • 4 Concurrence pour exploitation
  • 5 concurrence apparente
  • 6 références

Compétition intraspécifique

La compétition intraspécifique est une forme de compétition entre les membres d'une même espèce. Un exemple de compétition intraspécifique est celui des arbres de la même population qui se rapprochent les uns des autres, raison pour laquelle ils se disputent la lumière du soleil et les nutriments du sol.

Ainsi, certaines ressources limitées génèrent une compétence biologique qui génère une pression sélective sur ces organismes, qui tendent à s’adapter à ces conditions, soit en grandissant, soit en développant des racines plus longues.

Compétition interspécifique

Au contraire, la compétition interspécifique est une forme de compétition biologique entre différentes espèces vivant dans la même zone écologique (niche écologique).

Un exemple de compétition interspécifique se produit entre les lions et les tigres qui se disputent des proies similaires. Un autre exemple est une rizière où les mauvaises herbes poussent dans les champs.

Les compétences interinstitutions peuvent également être classées selon le mécanisme utilisé, par exemple: concurrence pour l'ingérence et concurrence pour l'exploitation.

Concurrence interférence

Dans beaucoup d'autres cas, la concurrence prend la forme d'une ingérence. Ici, les individus interagissent directement les uns avec les autres et une personne empêchera une autre personne d'exploiter des ressources dans une partie de l'habitat.

Ce type de concurrence est observé chez les animaux qui défendent des territoires, entre des animaux sessiles (qui ne bougent pas) et entre des plantes qui vivent sur des côtes rocheuses.

La compétition par interférence peut être intraspécifique ou interspécifique. Par exemple, deux cerfs se battent pour avoir accès à un harem d’arrière. L'un des cerfs, seul, pourrait facilement s'accoupler avec tous les postérieurs, mais ils ne peuvent pas le faire parce que les accouplements sont limités au "propriétaire" du harem.

Un exemple de concurrence directe entre différentes espèces est la rivalité entre un lion et un tigre en compétition pour la même proie.

Ce type de concurrence est aussi appelé concurrence par la concurrence, car certains individus dominants obtiennent une offre suffisante de ressources limitées au détriment des autres individus de la population; c'est-à-dire que les individus dominants interfèrent activement avec l'accès des autres individus aux ressources.

Concurrence pour exploitation

La concurrence pour l'exploitation est un type de concurrence indirecte entre organismes, contrairement à la concurrence par interférence dans laquelle l'interaction entre individus concurrents est directe.

En concurrence pour l'exploitation, la concurrence entre les organismes entraîne l'épuisement de la quantité de ressources, ce qui limite la disponibilité de ces ressources pour d'autres organismes, même s'il n'y a pas d'interaction directe.

À l'instar de la concurrence pour l'ingérence, la concurrence pour l'exploitation s'applique à la fois à la concurrence intraspécifique et interspécifique.

Un type indirect de compétition entre les mêmes espèces est présenté par les ours en compétition pour la nourriture dans la même niche. L'ours qui attrape du poisson dans la rivière affecte la disposition des poissons pour les autres ours le long de la même rivière à différents endroits. Dans ce cas, il n'y a pas d'interaction directe, mais il existe toujours une concurrence entre eux pour la nourriture.

Cette concurrence indirecte se produit également dans la compétition interspécifique. Un exemple est la compétition pour la lumière entre les arbres de différentes espèces et d'autres plantes plus petites dans la même zone écologique de la forêt.

Compétition apparente

Alors que la concurrence pour l'interférence et l'exploitation est perçue comme une fonction de ressources limitées, le résultat de la concurrence apparente résulte d'un troisième facteur indirectement induit par la distribution d'espèces apparemment compétitives.

Cette compétition se produit lorsque le nombre des espèces de proies augmente, ce qui entraîne une augmentation du nombre de prédateurs dans la niche.

Cette augmentation du nombre de prédateurs signifie également que davantage de prédateurs recherchent l'autre groupe d'espèces de proies dans la région.

Un exemple de cette concurrence est la concurrence entre les pucerons de l'ortie (proie A) et les pucerons des graminées (proies B) dans la région. Les deux organismes sont en proie aux coccinellidés (coléoptère prédateur).

L'augmentation de la population de pucerons de l'herbe a attiré davantage de coléoptères dans la région, entraînant une plus grande prédation des pucerons de l'ortie.

Références

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