Musique préhispanique du Mexique Origines, types et instruments

Le musique préhispanique du Mexique Il était assez développé par les cultures mésoaméricaines avant l'arrivée des conquérants espagnols. D'innombrables découvertes archéologiques montrent qu'en Amérique il y avait des établissements humains solidement structurés.

Les vestiges découverts par les archéologues montrent que les habitants autochtones ont démontré de multiples compétences dans la création rythmique, mélodique et harmonique. Le développement des sociétés préhispaniques a eu lieu dans les domaines économique, social et culturel, avec un très haut niveau de mysticisme, de symbolisme et de philosophie.

Au Mexique, les nahual étaient situés dans la zone centrale et les Mayas dans la partie sud. De leur côté, les Totonaques, les Oaxaca et les Olmèques longeaient le golfe; et les Tarascans étaient à l'Ouest.

Index

• 1 Etude des sociétés préhispaniques à travers la musique
  • 1.1 Communication avec les dieux
  • 1.2 Éducation formelle
  • 1.3 Expositions variées
  • 1.4 Privilèges
• 2 origines de la musique
  • 2.1 Origine au Mexique
• 3 types
  • 3.1 Intensité et tempes
• 4 instruments de musique préhispaniques
  • 4.1 Percussions
  • 4.2 Vent
• 5 références

Etude des sociétés préhispaniques à travers la musique

La langue nahuatl était utilisée par les habitants préhispaniques du Mexique. Le tlatzotzonaliztli ("Musique" en espagnol) est l'un des domaines d'études les plus riches à ce jour; en fait, même aujourd'hui, il est à l'étude dans le cadre d'études préhispaniques.

Dans la région, de nombreuses fouilles ont été effectuées et les instruments trouvés ont été très variés. Cependant, l'art sonore précolombien dans la région mexicaine ne préserve pas les archives écrites.

De ce qui précède, nous pouvons exempter une référence basée sur des idéogrammes enregistrés dans des codex, des peintures murales et des récits de voyage écrits par des Espagnols. Cependant, on présume que la musique préhispanique était basée sur une échelle de cinq notes; c'est-à-dire que c'était pentatonique.

Communication avec les dieux

Les premiers colons de ce que l’on appelle maintenant le Mexique ont considéré l’exécution musicale comme un moyen direct de communiquer avec leurs dieux et avec les défunts. La musique et le chant avaient leur dieu: Xochipilli.

La forte religiosité des habitants donnait aux chansons et aux rythmes des propriétés ésotériques de protection, d'invocation et de force. C'était aussi un inducteur d'états hypnotiques qui permettait d'atteindre la transe propice à l'élévation spirituelle; pour cette raison, la musique était considérée comme un art sacré.

La musique était jouée à des fins plus profondes que le simple divertissement. Elle servait à la fois de facteur de motivation, d'agglutination et de pouvoir de rassemblement, à tel point que son enseignement était dispensé aux jeunes hommes et femmes dans des lieux spécialement conçus à cet effet.

Éducation formelle

Ces endroits s'appelaient tepochcalli, qui se traduit par "maison de jeunesse". Ensuite, les plus riches ont déménagé dans des espaces d’éducation plus spécialisés appelés calmecac

La formation était destinée aux artistes de secours qui souhaitaient former des chefs d’orchestre (ometochtli). Il s’agissait aussi de celui qui voulait être un tuteur, celui qui s’assurait qu’un morceau de musique soit exécuté sans erreur (tlapizcatzin).

En outre, une formation en écriture de chansons a été enseignée (cuicapicque), pour interprète d’escargot et de flûte (tlamacazque), pour interprète ou pour percussionniste et interprète de chant (quaquacuiltzin).

De plus, dans les principaux temples, il y avait un groupe de personnes qui renforçaient la performance musicale; C'étaient les préposés à l'entretien et les pompiers (mixcoatzalotla).

Expositions variées

Le chant, la danse, la poésie et la musique avaient un caractère agglutinant et mystique. Dans les actes et les cérémonies, tous les habitants se sont rencontrés et ont réalisé ces arts en même temps.

Les interprètes de certains instruments avaient une préparation rigoureuse, puisque toute erreur dans leur interprétation était punie de mort; toute erreur était considérée comme offensante pour les divinités.

Cependant, pour compenser un tel degré de demande, ils étaient également honorés de distinctions sociales; ces derniers les distinguent des autres habitants.

Les privilèges

Ils ont été identifiés avec la ficelle qu'ils portent sur leurs têtes (Mecatl). Celles-ci leur ont permis de bénéficier de certains privilèges, tels que l'exonération fiscale et la possibilité de recevoir des hiérarchies spéciales dans les temples. Malgré cela, ils étaient toujours subordonnés aux chefs des tribus.

Les gadgets utilisés pour faire de la musique ont également reçu un traitement spécial. Ils ont été vénérés et abrités dans des endroits spéciaux appelés mixcoacalli ("Fire House") car ils sont considérés comme des objets de cérémonie à Tenochtitlán.

Les expéditions européennes s'efforçaient d'effacer, avec des pratiques atroces de violence impensable, des danses, des chants et des cérémonies indigènes. Cependant, l'influence de cet héritage sur les manifestations populaires actuelles est toujours préservée.

Origines de la musique

Selon la mythologie, la naissance de la musique sur les terres mexicaines est le produit d'un cadeau sacré. Selon les légendes, le dieu du vent, Ehécatl, était chargé de convoquer des cadences musicales.

Il les apporta de la maison du soleil, que les Nahuatl appelèrent Tonatiuhichan, un espace céleste habité par des êtres dotés de capacités musicales. Ce contexte nous permet de comprendre l’importance de cette activité dans ses actes de cérémonie.

Origine au Mexique

Parler d'une date exacte qui détermine la création de la première performance musicale au Mexique serait spéculer. On suppose que les premiers groupes humains ont dû faire leurs premiers pas dans le domaine de la musique à partir du développement des langues, dont la performance orale était caractérisée par des contrastes tonaux marqués.

Modulations dans la parole, accompagnés de percussions produites par le corps (mains et pieds tarauder), devraient être les principaux éléments qui ont donné le rythme et la mélodie à la musique ancienne des Mexica.

Par la suite, d'autres pièces ont été incorporées pour reproduire des sons qui imitent ceux de la nature, tels que des chants d'oiseaux, divers gémissements d'accouplement d'animaux, de pluie et de tonnerre. Au fil des ans, ils ont créé des instruments pour la réalisation de sons plus stylisés.

Ces sons peuvent communiquer des idées, des humeurs, motiver des groupes pour le travail ou la guerre. A travers ses rythmes et mélodies, les habitants des terres mexicaines ont répondu, priaient et célébraient la nature, les plantes pour produire des fruits, les nuages ​​de pluie et les dieux afin qu'ils étaient bienveillants.

Types

La créativité et l'ingéniosité ont donné des instruments primitifs faits inspirés par les formes de la nature (croissants, têtes d'animaux et de fleurs, etc.) fabriqués avec différents matériaux d'origine animale, végétale et minérale.

Certaines de ces formes étaient des flûtes faites de fémurs perforés, de sifflets osseux pour émuler des sons d'animaux, des boues ocarinas avec une forme animale et des pots en argile en forme d'anima.

Lorsque ces derniers ont été remplis d’une certaine quantité d’eau, ils ont généré des sonorités particulières en faisant entrer et sortir les courants d’air à travers des trous stratégiques.

De la même manière, ils construisaient des hochets à partir de noix, vidaient leur contenu, les guérissaient et les remplissaient de graines pour invoquer les dieux de la pluie.

Les autres matériaux utilisés pour la fabrication des instruments sonores étaient les carapaces de tortues, les bois de cerf, les casques pour animaux et les coquilles de mollusques de différentes tailles.

Les grands escargots ont été utilisés comme petite trompette et ont été tissés dans une rangée sur des bracelets, des bracelets et des colliers servi hochet, fixer le rythme avec le mouvement du corps à la danse.

Hauteurs et temples

développement musical mis en évidence dans les premières communautés était parallèle au développement de leurs temples, parce qu'ils étaient affinent les espaces d'apparat pour leurs rituels, devenaient des structures plus complexes d'objets pour la production sonore.

Ainsi, vous pouvez trouver des trompettes faites avec des escargots. Celles-ci servaient à faire des appels à longue distance et à inviter les communautés à faire leur apparition dans les rituels collectifs.

Instruments de musique préhispaniques

Percussion

Teponatztli

C'était une sorte de xylophone fabriqué à partir d'un tronc sculpté et creusé à l'intérieur; puis leurs extrémités ont été scellées avec divers matériaux.

Il a des ouvertures et des languettes qui permettent de faire varier les vibrations et le volume de l'instrument. Il était joué avec des bâtons rudimentaires faits de bâton et de caoutchouc sur le bord.

Huéhuetl

Il a également été fait avec du bois pour être utilisé verticalement. Il avait de la fourrure féline sur le dessus et était très similaire aux tambours de certaines régions d'Afrique et des Caraïbes.

Timbales

Celles-ci ont été faites avec des reliefs décoratifs.

Yacachtli

Une sorte de hochet en forme de fleur de pavot.

Tzicahuiztl

C'était une sorte de résonateur fabriqué avec les os des êtres humains.

De vent

Tlapitzalli

C'étaient des flûtes en argile. En les soufflant, ils ont généré des sonorités très nettes.

Huilacapiztli

Type de flûte en forme de pigeon.

Topitz

Variété de flûte à trois trous.

Xicallis

Des pots en argile contenant de l'eau pour produire des sons musicaux.

Ocarina

Instrument en argile avec un nombre variable de trous. En soufflant, il émet une variété de sons.

Tzicahastrli

C'était une sorte de charrasca ou de güiro faite avec le fémur humain, avec des incisions en série qui sont faites pour sonner en les frottant.

Atecocolli

Coquille d'escargot de mer, modifiée avec une coupe comme un embout buccal, qui produit un son puissant par vibration lors du soufflage.

Son rôle dans la musique préhispanique est fondamental car il est considéré comme le son créatif des dieux et des hommes sur Terre et symbolise la fertilité et la renaissance de l'esprit.

Références

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