Principaux aspects de la Constitution de 1830 au Venezuela



Le aspects de la constitution de 1830 au Venezuela sa tendance à la conciliation et son caractère conservateur, entre autres, sont plus importants.

La Constitution de 1830 découle des actions politico-législatives du Congrès de 1830, qui légalisent la séparation de la nouvelle République du Venezuela de la Grande Colombie en établissant une nouvelle constitution.

Gran Colombia est un projet régional sud-américain qui a réuni le Venezuela, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et la Bolivie dans un État constitutionnel, d'unifier leurs politiques et en faire un pouvoir dans la région contre d'autres puissances comme les États-Unis ou même l'Empire espagnol.

La constitution de 1821, qui était le régent pendant sa brève vie politique, promulgua la libération progressive des esclaves, mit fin à l'Inquisition et se déclara comme un gouvernement populaire et représentatif.

Les causes de la dissolution de la Grande Colombie ont été la situation économique difficile, les grandes distances géographiques qui ont empêché la communication et le contrôle politique du territoire, les conflits au sein des élites séparatistes et le mécontentement régionaliste avec la désignation de Bogota comme capitale, considéré comme "trop ​​loin".

En 1830, le Venezuela était au cœur d'une très forte crise économique provoquant le mécontentement des élites économiques. La nécessité de remédier à cette situation était évidente dans l’ensemble des réglementations et des libertés économiques évoquées dans la Constitution de 1830.

Aspects fondamentaux de la Constitution de 1830

1- Consensus entre les tendances centralisatrices et fédéralistes

La constitution de 1830 qui régissait le Venezuela, promulguée le 22 Septembre par la valence congrès constituant installé le 6 Septembre, représentait une grande définition juridique et politique, avec une contribution précieuse à la création de l'Etat vénézuélien du XIXe siècle.

C'était une conciliation des tendances centralistes et fédéralistes qui avaient dominé le pays lors de sa séparation de la grande colonie et de la période d'indépendance de l'Empire espagnol.

1- Contempler le Venezuela en tant qu'État indépendant

Dans cette constitution également établi que la nation était libre et indépendante de toute puissance étrangère (attaque directe contre l'Empire espagnol que le Venezuela avait été une colonie pendant trois siècles) et ne constituent pas des biens personnels de toute famille ou personne.

2- Division territoriale

La nouvelle constitution a divisé le territoire en 11 provinces, divisées à leur tour en cantons et paroisses pour faciliter leur gestion et leur contrôle administratif.

3- Forme de gouvernement central fédéral

La forme de gouvernement proposée dans la constitution de 1830 était centrale et fédérale, répondant aux discussions politiques du moment qui confrontaient les centralistes aux fédéralistes. Enfin, une sorte de "moyen terme" a été choisi.

La constitution cherchait également à unifier la nouvelle nation sur le plan législatif: les lois de confiscation des biens de 1821 et de 1824 aux espagnols ont été abrogées, en tant qu’élément d’une amitié et d’une réconciliation futures.

De même, il a été décidé d’arbitrer les ressources pour soutenir l’armée. Afin de traiter les prêts, des taxes à l'importation ont été instituées pour accorder des franchises d'importation de fruits et de genres mineurs, en supprimant l'alcabala dans la vente d'esclaves et de fruits consommés dans le pays.

4- la peine de mort

La peine de mort a été maintenue: cette politique répond à la forte tendance conservatrice du Congrès de 1830. La législation sur la peine de mort a été considérée comme nécessaire

5- Réforme de la loi sur les manuscrits

La loi de Manumission, établie en 1821, a été réformée, prolongeant l’âge de la manumission des esclaves de 18 à 21 ans. Cela a suscité une grande controverse dans le pays car il a maintenu le statut social des esclaves en tant que tels, qu'ils aient ou non contribué à la cause des patriotes.

6- Division des pouvoirs

La constitution de 1830 divise le pouvoir public en trois grandes puissances: le pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

Le pouvoir exécutif était exercé par le président de la République, le vice-président et certains ministres; le pouvoir législatif était représenté par le Congrès national. Enfin, le pouvoir judiciaire était représenté par la Cour suprême, les cours supérieures et les tribunaux mineurs.

7- Système électoral conservateur

La constitution de 1830 limitait les droits politiques (droit de vote, justice publique, héritage, etc.) aux hommes de plus de 21 ans, libres, propriétaires et alphabétisés.

Dans cette constitution, le processus électoral a un grand poids, parce que la force est limitée comme moyen d'accès au pouvoir, mais en fait arriver ainsi, et il fixe les contrôles nécessaires pour empêcher l'introduction des pouvoirs tout-puissants.

Elle limite également la participation électorale des pauvres en exigeant à la fois d'exercer le droit de vote des classes de posséder des biens ou ayant un revenu annuel de cinquante pesos, ou une profession, le commerce ou l'industrie qui produirait cent pesos par an ou salaire annuel cent cinquante pesos.

Cette mesure a suscité une controverse dans la société vénézuélienne depuis exclu du monde politique à un grand nombre de personnes qui ont contribué à la cause patriote, mais ne possédait ni savaient lire et écrire. Ces mesures ne font que démontrer les fortes tendances conservatrices qui ont été maintenues au Congrès législatif.

Les citoyens des droits que si elles avaient, (ayant satisfait aux conditions mentionnées ci-dessus) ont été soumis à l'obéissance des lois, et ceux-ci pourraient être suspendus ou éteints en cas de folie, le vagabondage, par l'exercice de la fonction de serviteur, pour ivresse continue, pour action pénale ou pour interdiction judiciaire.

Pour sa part, la période constitutionnelle présidentielle désignée était de 4 ans sans droit de réélection immédiate, le président choisi par un système basé sur le recensement et indirects.

Références

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