Chimiluminescence dans la détection du VIH
Le chimiluminescence dans la détection du VIH c'est l'un des tests les plus sûrs pour exclure qu'une personne souffre de cette maladie.
Le VIH (virus de l'immunodéficience humaine) est une infection sexuellement transmissible, sanguine ou fluide, mortelle et très courante de nos jours. Sa détection est donc cruciale pour prévenir de nouvelles infections et assurer un traitement en temps opportun.
Jusqu'à récemment, les seuls tests de dépistage du SIDA qui existaient étaient basés sur la détection des anticorps.
Les anticorps sont les cellules que le système immunitaire produit pour lutter contre un antigène (virus, bactéries, etc.)
La formation d'anticorps anti-SIDA prend normalement jusqu'à 90 jours (3 mois), cette période est appelée fenêtre d'infection.
Durant cette phase, le virus se réplique dans les cellules et sa quantité ne suffit pas à provoquer la création d'anticorps spécifiques (Natural Killer) et ne peut donc pas être détecté dans le sang par les tests traditionnels.
C’est pourquoi l’importance de la chimiluminescence dans la détection du SIDA est une contribution inestimable qui a révolutionné la détection des virus dans le sang.
Chimiluminescence dans la détection du VIH
La chimiluminescence est une technique de laboratoire basée sur l'utilisation de la lumière libérée dans certaines réactions chimiques pour détecter la présence du virus et non des anticorps.
La possibilité de détecter les virus une semaine après l’inoculation réduit le risque de transmission de la maladie en raison de l’ignorance.
Il a également été montré que, psychologiquement, le stress de se croire infecté provoque des déséquilibres émotionnels et une dépression. Réduire une période de trois mois d'incertitude à une semaine est un avantage inestimable pour tous les conseillers des groupes de soutien du VIH.
Comment ça marche?
Pour réaliser le test, il est nécessaire de provoquer une réaction enzyme-substrat et de provoquer une réaction oxydante d'une substance à l'origine de la luminescence.
Dans ce cas, la réaction enzyme-substrat concerne le plasma sanguin du patient (où le virus peut ou non apparaître après une semaine d’infection) et l’anticorps contre le virus du SIDA.
En liant l'anticorps et le virus, ils vont effectuer la réaction enzyme-substrat, et la substance qui provoquera la luminescence s'activera et émettra une lueur qui donnera un résultat positif.
S'il n'y a pas de virus auquel les anticorps adhèrent, il n'y aura pas de réaction et le test n'émettra aucune luminosité, ce qui sera considéré comme un résultat négatif.
Le test lui-même ne dure que 15 minutes, car les anticorps anti-VIH liés à la luminescence sont déjà utilisés en laboratoire.
Il suffit de séparer le plasma du sang du patient pour ajouter cette substance et voir les résultats sous une ampoule noire.
Un autre avantage de ce test de laboratoire est qu'il n'y a pas de faux négatifs: lors des tests antérieurs sur le SIDA, plusieurs des résultats négatifs étaient faux.
Bien que 3 mois se soient écoulés depuis l'infection, chaque organisme est différent et certains patients ont mis plus de 3 mois pour produire des anticorps spécifiques. Les tests n'ont donc été concluants que 3 mois après le premier test.
Le problème de la situation précédente était que le patient, se croyant en bonne santé, ne donnait pas l’importance nécessaire pour utiliser une méthode contraceptive de barrière et cela causait plus d’infections.
Il s'est également avéré que, n'ayant pas la certitude de ne pas avoir été infecté, son comportement a subi des changements radicaux qui ne lui ont pas permis de mener une vie normale pendant cette période.
Maintenant, en quelques minutes et en quelques jours seulement de contact risqué, il est probable que la fenêtre de l’infection sera réduite et que le nombre d’infections diminuera.
Au contraire, on s'attend à ce que le nombre de patients bénéficiant de soins opportuns augmente avec un pronostic légèrement plus favorable.
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