Auguste Comte Biographie et Contributions



Auguste Comte (1787-1857) était un philosophe français, considéré comme le fondateur du positivisme et de la sociologie. Dès ses années d’études, il s’est inquiété du problème de l’organisation sociale. Grâce à cela, il est venu pour générer des contributions importantes à la sociologie.

On considère que, pour son temps, Comte a développé le modèle de planification sociale le plus organisé qui ait existé. Il l'a fait malgré des idées ouvertement anarchistes et une vie de bohème marquée par la pauvreté.

Auguste Comte, fondateur de la sociologie

Parmi les contributions les plus importantes d’Auguste Comte figure la création du positivisme en tant que philosophie et la formalisation de la sociologie. Ses idées sur l'organisation sociale et la philosophie ont été reconnues par les auteurs les plus importants et nombre de ses idées sont toujours valables.

Index

  • 1 Biographie
    • 1.1 Système de politique positive
    • 1.2 Mort
  • 2 contributions
    • 2.1 Concept de sociologie
    • 2.2 idées communes pour l'organisation sociale
    • 2.3 Fondation du positivisme
    • 2.4 Développement du positivisme et de son objet
    • 2.5 Autres idées philosophiques
  • 3 références

Biographie

Né le 19 janvier 1798 à Montpellier, en France, Comte a grandi au début de la Révolution française. Il a rejeté la religion et la royauté, se concentrant dès le plus jeune âge sur l'étude de la société.

Il a divisé l'étude de la société en deux catégories: les forces qui unissent la société («la statistique sociale») et celles qui entraînent le changement social («dynamique sociale»).

Influencé par la Révolution française et la science et la technologie modernes de la révolution industrielle, il a vécu dans une société qui a commencé à remettre en cause les croyances et les institutions établies.

Comte a passé une grande partie de sa vie à développer une philosophie pour un nouvel ordre social au milieu du chaos et de l’incertitude.

Après avoir fréquenté le lycée Joffre puis l'Université de Montpellier, Comte est admis à l'École polytechnique de Paris, école reconnue pour son adhésion aux idéaux républicains et progressistes français.

L'École a fermé ses portes en 1816 et Comte a poursuivi ses études à la faculté de médecine de Montpellier. Lors de la réouverture de l'École polytechnique, elle n'a pas demandé de réadmission.

Après son retour à Montpellier, Comte en vint à percevoir des différences insurmontables avec sa famille catholique et monarchique et repartit à Paris, gagnant de l'argent dans différents emplois.

En août 1817, il trouva un appartement rue Bonaparte, à Paris, où il vécut jusqu'en 1822 et devint plus tard étudiant et secrétaire d'Henri de Saint-Simon, qui mit Comte en contact avec la société intellectuelle.

Pendant ce temps, Comte publia ses premiers essais dans des publications telles que Saint-Simon, L'Industrie, Le Politique et L'Organisateur, bien qu'il ne publie qu'en 1819 avec "La séparation générale entre les opinions et les souhaits“.

En 1824, il quitta Saint-Simon, encore une fois en raison de différences insurmontables. En 1822, il publia Plan de travaux scientifiques nécessaires pour réorganiser la société (Plan d'études scientifiques nécessaires à la réorganisation de la société).

En 1825, il épouse Caroline Massin en 1825. En 1826, Comte est emmené dans un hôpital psychiatrique où il est stabilisé par le français Jean-Étienne Dominique Esquirol. En 1842, il a divorcé de Caroline.

De 1832 à 1842, il est tuteur puis examinateur à l'École polytechnique. Puis il s'est disputé avec les directeurs de l'école et a perdu son travail. Pour le reste de sa vie, il a été soutenu par des admirateurs anglais et des disciples français.

À partir de 1844, elle est tombée amoureuse de la clotilde catholique de Vaux, bien que son amour ne soit jamais arrivé parce qu'elle n'était pas divorcée.

Clotilde est morte l'année suivante de la tuberculose, une expérience qui a exercé une influence considérable sur les pensées et les écrits ultérieurs de Comte, en particulier en ce qui concerne le rôle des femmes dans la société positiviste qu'il envisageait d'établir.

Système de politique positive

Comte a consacré les années après la mort de Clotilde de Vaux à composer son autre œuvre importante, la Système de politique positive, vol. 4 (1851-1854), dans lequel il compléta sa formulation de sociologie.

Tous les travaux ont mis l'accent sur la moralité et le progrès moral en tant que préoccupation centrale des connaissances et des efforts humains, et ont accordé de l'importance à l'organisation politique nécessaire.

De nombreux intellectuels anglais ont été influencés par lui et ont traduit et promulgué son travail. Ses dévots français ont également grandi et les sociétés positivistes se sont développées dans le monde entier.

La mort

Comte mourut à Paris le 5 septembre 1857 d'un cancer de l'estomac et fut enterré au cimetière du Père Lachaise, entouré de cénotaphes en mémoire de sa mère, Rosalie Boyer, et de Clotilde de Vaux.

Comte avait une personnalité plutôt sombre, ingrate et égocentrique, mais compensait son souci du bien-être de l'humanité, sa détermination intellectuelle et son dévouement vigoureux au travail de sa vie.

Il se consacre inlassablement à la promotion de ses idées et à son application dans la cause de l'amélioration de la société.

Les contributions

Les contributions d'Auguste Comte (1798-1857) dans les domaines de la sociologie et de la philosophie ont été très variées et d'une grande importance.

Concept de sociologie

La contribution la plus reconnue de Comte et celle qui est la plus liée à son nom est l’utilisation, pour la première fois du terme «sociologie» en 1824.

Grâce à sa capacité d’analyse et à sa qualité de grand synthétiseur, Comte a pu rassembler toutes les études de son époque sur la société et sur les phénomènes sociaux.

Ces études avaient déjà atteint une certaine maturité et c'est Comte qui a réussi à les associer sous le même terme.

Comte idées pour l'organisation sociale

Les contributions de Comte à la sociologie ne se limitaient pas à la compilation des études de son temps et à leur mise à l'abri sous le même nom.

Ses idées d'ingénierie sociale ont été très importantes et largement traitées dans le domaine sociologique.

Comte conçoit les faits sociaux comme des faits susceptibles d’étude scientifique et propose une société organisée selon des principes fondés sur la science et la rationalité.

Cette perspective a permis le développement ultérieur de nombreuses théories sociologiques et philosophiques. 

Fondation du positivisme

L'œuvre la plus importante de Comte était une série d'essais publiés en six volumes et intitulée: Philosophie positive.

Auguste Comte y jette les bases d'une nouvelle philosophie. À ce nouveau courant de pensée, Comte le baptisa avec le même nom de son œuvre et plus tard, il reçut le nom de "positivisme".

Développement du positivisme et de son objet

La contribution de Comte au positivisme ne consistait pas seulement à inventer le nom et à le décrire, mais à chercher son application pour l'amélioration des sociétés.

Grâce aux contributions de Comte sur le terrain, les objets du positivisme peuvent être définis:

  • Fournir aux mentalités individuelles un système de croyance qui unifie l'esprit collectif.
  • Établir des règles coordonnées sur les croyances communes du système de croyances.
  • Déterminer une organisation politique acceptée par tous les hommes et répondant à leurs aspirations intellectuelles et à leurs tendances morales.

Les idées de Comte ont permis des développements ultérieurs du positivisme, une philosophie toujours en vigueur.

Autres idées philosophiques

Les contributions philosophiques de Comte ne se sont pas produites uniquement dans les thèmes positivistes. La création de sa philosophie positive a exigé que Comte aborde d'autres questions philosophiques connexes, apportant une contribution importante à leur développement historique.

Parmi les thèmes philosophiques dans lesquels les idées de Comte ont été largement débattues figurent les concepts d'idéologie et d'utopie, et leur lien avec la théorie de la séparation du spirituel du temporel.

Même le sujet des arts a été largement traité par Comte dans ses théories philosophiques.

Références

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