Caractéristiques et exemples des animaux homéothermiques



Le animaux homéothermiques sont ceux qui ont la capacité de maintenir leur température corporelle interne relativement constante.

La température de ces animaux est maintenue indépendamment des variations de température du milieu environnant. Ils sont également connus sous le nom d'animaux à sang chaud ou de thermorégulateurs.

Cette capacité est donnée par un processus appelé thermorégulation. Ce qui leur permet de maintenir leur température corporelle dans une plage comprise entre 36 ° et 42 °, en fonction de l'espèce à laquelle l'animal appartient.

Les oiseaux et les mammifères sont les deux principaux groupes qui composent cette classification. Chez ces animaux, cette capacité est fondamentale pour le développement d'une grande variété de réactions biochimiques et de processus physiologiques liés au fonctionnement normal de leur métabolisme et à leur survie.

De même, cette capacité permet également aux animaux homéothermiques de s’adapter pour survivre dans des zones géographiques aux climats extrêmes tels que les poteaux et les déserts.

Le manchot empereur, par exemple, vit en Antarctique, où la température peut descendre jusqu'à -60 ° C et le foec (renard du désert) vit dans les déserts du Sahara et de l'Arabie, où la température atteint 59 ° C.

Processus de thermorégulation chez les animaux homéothermiques

La thermorégulation est le phénomène par lequel les homéopathes peuvent maintenir leur température corporelle constante malgré les fluctuations thermiques de l'environnement dans lequel ils vivent.

Ceci est produit par l'équilibre entre la production et la perte de chaleur contre les stimuli thermiques de l'environnement. C'est-à-dire que la réponse naturelle de l'organisme de l'animal aux exigences climatiques de son habitat est de maintenir la température interne adéquate pour sa survie.

Pour atteindre cet équilibre, une consommation d'énergie élevée est requise, ce qui est possible grâce à l'activation de différents mécanismes de régulation et d'un système de contrôle central. Les mécanismes de régulation sont de deux types: les mécanismes de détection et les mécanismes de réponse.

Les mécanismes de détection sont ceux qui reçoivent et envoient des informations sur les changements de température au système de contrôle central. Ils se conforment aux terminaisons nerveuses périphériques et aux points nerveux de détection dans la médulla et l'hypothalamus.

Le système de contrôle central, quant à lui, est chargé de traiter les informations et de générer les réponses permettant de maintenir la température corporelle vitale de l'animal. Chez les animaux homéothermiques, cette fonction est remplie par l'hypothalamus.

Les mécanismes de réponse sont responsables du maintien de la température interne du corps de l'animal. Ils comprennent les processus de thermogenèse (production de chaleur) et de thermolyse (perte de chaleur), qui peuvent être de deux types: physiologiques et comportementaux.

Selon les espèces, les homéothermes présentent un degré de température corporelle considéré comme normal (par exemple, pour l'ours polaire à 38 ° C, pour l'éléphant à 36 ° C, pour la plupart des oiseaux à 40 ° C, etc.).

Cette température est maintenue à ces niveaux grâce aux processus métaboliques normaux du corps. C'est ce qu'on appelle la plage de température thermoneutrale.

Cependant, lorsque les niveaux de corps thermiques chez ces animaux augmentent ou diminuent à des niveaux critiques, des mécanismes de réponse spéciaux sont activés qui impliquent une augmentation du ratio des dépenses métaboliques pour générer de la chaleur ou empêcher une perte de chaleur.

Mécanismes de réponse en thermorégulation

Des mécanismes de réponse à la thermorégulation sont communs à tous les animaux homéothermiques, mais certains sont spécifiques à chaque espèce.

Beaucoup d'entre eux se manifestent dans la physiologie ou le comportement de l'animal (manteau d'hiver, hibernation, etc.). En termes généraux, ces réponses interviennent dans deux processus: le rayonnement thermique et l’évaporation.

Interaction du corps avec l'environnement

La première réponse est l'interaction du corps avec l'environnement ou l'organisme avec un autre objet ou un autre corps et permet à la fois la production et la perte de chaleur.

Un exemple de ceci peut être vu dans le regroupement des manchots empereurs pendant les saisons plus froides. Le fait de se réunir les uns avec les autres leur permet de générer suffisamment de chaleur pour maintenir la température interne du corps au niveau neutre, indépendamment du froid extrême de l’environnement.

Un autre exemple est le manteau de cheveux ou de plumage que certains animaux développent pendant les saisons hivernales et qui leur permet de résister aux basses températures (lagopède des neiges, loups, etc.).

La transpiration

La deuxième réponse est liée à la perte de chaleur par évaporation de l'eau à travers les pores de la peau (transpiration) ou par un autre mécanisme permettant au corps de se refroidir.

Par exemple, les chiens transpirent à travers les coussinets de leurs jambes et utilisent leur langue en haletant pour libérer de la chaleur. Dans le cas des porcs, ils se vautrent dans la boue pour se rafraîchir, car ils ont peu de glandes sudoripares.

Autres mécanismes de thermorégulation

  • La piloerection ou ptiloerección. C'est l'érection de poils ou de plumes et se produit dans des conditions froides afin de maintenir l'air entre la peau et l'environnement pour créer une barrière isolante qui empêche la perte de chaleur.
  • Hibernation. Il s'agit d'un état de sommeil profond dans lequel les fonctions vitales (respiration, rythme cardiaque, température) de l'animal sont considérablement réduites. L'animal survit en consommant des réserves caloriques stockées pendant les périodes d'activité.
  • Changements physiologiques. Variations du poids et du changement de fourrure ou de plumage pendant les différentes saisons de l'année pour s'adapter à la température ambiante.

Certains animaux homéothermiques et leurs mécanismes de régulation thermique

L'éléphant

En raison de sa grande taille, l'éléphant génère de grandes quantités de chaleur. Afin de maintenir sa température corporelle stable et de libérer de la chaleur, l'éléphant utilise ses oreilles.

Les éléphants ne peuvent pas transpirer, alors pour se rafraîchir, ils bougent les oreilles. En les déplaçant, les vaisseaux sanguins se dilatent ou se contractent à volonté, favorisant le refroidissement du sang dans cette zone, pour ensuite être dispersés dans tout le corps et donc le rafraîchir.

La structure de leur peau leur permet également de réguler la chaleur. Les fissures profondes et les canaux cutanés qui retiennent l'humidité et les petites soies qui génèrent de minuscules courants d'air aident à maintenir la température corporelle de l'animal.

L'ours polaire

Cet animal, dont l'habitat a des températures pouvant atteindre -30 ° C, maintient sa température interne constante grâce à ses nombreuses couches de peau, de graisse et de fourrure.

Le chameau

Le chameau a des mécanismes de thermorégulation liés à sa physionomie. Ses longues jambes et son long cou lui donnent la hauteur nécessaire pour augmenter ses possibilités de refroidissement.

De plus, sa fourrure, qui est une sorte de toison, l’aide à isoler sa peau de la chaleur ambiante. De même, le fait que la majeure partie de votre graisse corporelle soit stockée dans vos bosses et non entre votre peau et vos muscles vous permet de mieux profiter de l'air ambiant pour vous rafraîchir.

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