Porfirio Díaz Biographie, Présidence, périodes présidentielles

Porfirio Diaz C'était un homme politique mexicain et un militaire né en 1830 à Oaxaca. Outre son travail dans l'armée, il est connu pour les années où il a occupé le poste de président de la nation. Ils étaient plus de 30 ans dans la position, pendant le stade historique appelé le porfiriato.

Díaz commença à être reconnu dans la société mexicaine pour sa participation à plusieurs guerres, dont la révolution d'Ayutla, la guerre de la Réforme et, surtout, la lutte contre l'empire de Maximilien. Malgré cela, il a été battu lors de plusieurs élections consécutives contre Benito Juárez et Sebastián Lerdo de Tejada.

Enfin, Diaz a réussi à atteindre la présidence par les armes, mais a ensuite remporté des élections extraordinaires convoquées à sa mesure. Après cela, avec un bref hiatus de quatre ans, Porfirio Díaz conserva le pouvoir jusqu'en 1910, lorsque la révolution mexicaine commença.

Son gouvernement avait comme caractéristique principale l'amélioration économique et une première étape de pacification du pays. De plus, les arts et la culture étaient présents de manière très fructueuse. Sur le plan négatif, il a souligné son autoritarisme, la répression politique et des droits de l'homme et la répartition inégale des richesses créées au cours de ces années.

Index

• 1 Biographie
  • 1.1 Premières années
  • 1.2 études de droit
  • 1.3 Révolution Ayutla
  • 1.4 Carrière militaire
  • 1.5 Candidature présidentielle
  • 1.6 Nouvelle candidature et révolution de la grande roue
  • 1.7 Elections extraordinaires
  • 1.8 Arrivée à la présidence
  • 1.9 Le Porfiriato
  • 1.10 Exil et mort
• 2 présidence
• 3 périodes présidentielles
  • 3.1 Premier mandat
  • 3.2 Deuxième réélection
  • 3.3 Troisième réélection
  • 3.4 Quatrième réélection
  • 3.5 Cinquième réélection
  • 3.6 Sixième réélection
  • 3.7 Septième réélection
• 4 Caractéristiques de votre gouvernement
  • 4.1 Économie
  • 4.2 Politique et société
  • 4.3 Education et culture
• 5 références

Biographie

José de la Cruz Porfirio Díaz Mori était un homme politique mexicain né le 15 septembre 1830 à Oaxaca. Il a exercé la présidence du pays pendant plus de 30 ans, donnant son nom à la période connue sous le nom de porfiriato.

Premières années

Sa famille avait une bonne situation financière puisque son père possédait une entreprise de forgeron et qu'il avait beaucoup de succès. Cependant, après avoir été orphelin à l'âge de trois ans, la situation familiale s'est aggravée.

Ses premières études ont été menées à l'école Amiga, où il est entré en 1835. Ce centre appartenait à la paroisse de la ville et était l'endroit où Diaz a pris ses premières leçons.

Des années plus tard, en 1843, il étudia au séminaire Tridentine de sa ville natale. C'est son parrain, le prêtre Domínguez y Díaz, qui a insisté pour que sa mère y étudie. Porfirio a choisi le baccalauréat en arts. Des sujets tels que la physique, le latin, la grammaire et la logique faisaient partie de leur formation.

Compte tenu de la situation économique préoccupante de la famille à cette époque, il a profité de ses bons résultats en latin pour commencer à donner des cours particuliers, un changement à court terme: grâce au père d’un de ses étudiants, il a rencontré Benito Juarez

Le jeune Diaz a terminé cette étape éducative en 1846. Cette année-là, avant l'invasion américaine, il s'est enrôlé avec quelques camarades dans l'armée. Cependant, la fin de la guerre ne lui permettait pas d'entrer en combat.

Études de droit

Díaz a assisté à quelques réunions entre Marcos Pérez - le père de son élève - et Juarez, impressionné par ce que les deux ont dit. Ainsi, il a décidé de quitter le séminaire et de passer à l'Institut des sciences et des arts d'Oaxaca.

Son parrain, qui était alors évêque, était très contrarié par cette décision, au point de retirer son soutien. Il ne faut pas oublier que son nouveau centre d’études était très libéral et a été qualifié d’hérétique.

C'est dans cette institution où Díaz a étudié le droit. Un de ses professeurs était Benito Juárez lui-même.

Ayutla Revolution

L'année 1854 était très importante dans la vie politique future. D'une part, le président Santa Anna a ordonné la fermeture de l'Institut; de l'autre, la révolution d'Ayutla a éclaté et Porfirio a participé à cela en soutenant Juan Álvarez contre le gouvernement.

Le soulèvement fut réussi et Santa Anna fut obligée de quitter son poste. Juan Álvarez est devenu président provisoire, Juarez est rentré au pays après son exil et a été nommé gouverneur d'Oaxaca. Díaz a obtenu son premier poste public: chef politique du district d'Ixtlán.

Plus tard, avec Ignacio Comonfort à la présidence, Porfirio a occupé le commandement militaire à Tehuantepec. Là, il devait arrêter une rébellion des conservateurs, ce qui lui donnait beaucoup de prestige.

Carrière militaire

L'instabilité du Mexique durant ces années a mené à la lutte entre libéraux et conservateurs dans la soi-disant guerre de réforme. Cela a commencé en 1858 et a duré 3 ans.

Diaz s'est battu du côté libéral avec Benito Juarez, finalement le gagnant. Díaz fut promu général et obtint son premier poste de député.

Après avoir fini cette guerre, sans le temps pour que le pays se rétablisse, l'intervention française a eu lieu. Jusqu'en 1867, Porfirio était l'un des chefs militaires ayant combattu les Français et contre l'empereur Maximilien.

Son action la plus remarquable a été la prise de la capitale le 2 avril 1867, mettant pratiquement fin au conflit. Maximiliano est tombé et Juarez a retrouvé la présidence.

Candidature présidentielle

Une fois que Benito Juarez a convoqué des élections après le conflit, Diaz a décidé de se mesurer à lui. Le résultat fut assez clair en faveur de Juarez, président de nouveau jusqu'en 1871.

La défaite a beaucoup affecté Diaz. Cela l'a tellement affecté qu'il est allé au nord à l'hacienda de La Noria. Juarez lui a offert l'ambassade aux États-Unis, mais Díaz l'a rejeté. Il a résidé à cet endroit jusqu'en 1870.

Nouvelle candidature et révolution de la grande roue

À la fin de la période présidentielle, Porfirio a décidé de réessayer. Ainsi, il a présenté sa candidature contre Juarez, qui avait enfreint le principe de non réélection, et contre un nouvel adversaire, Sebastián Lerdo de Tejada.

Le vote eut lieu le 27 août 1871. Le résultat fut à nouveau défavorable pour Diaz. Juarez a encore gagné avec Porfirio Segundo et Lerdo troisième.

Les candidats défaits ont contesté les résultats, mais sans aucune conséquence. Lerdo est revenu à son poste à la Cour suprême de justice. Diaz n'était pas satisfait et a commencé à rassembler des partisans dans le nord du pays.

Après avoir obtenu le soutien de nombreux propriétaires terriens et de soldats de la région, il s'est levé contre le soi-disant Plan de la Noria. Plusieurs défaites ont condamné la révolution à l'échec, mais la mort de Juarez a changé le cours de l'histoire.

Élections extraordinaires

Juarez est mort, Lerdo de Tejada a occupé la présidence provisoire. Compte tenu de cela, Díaz a déposé les bras, car il n'y avait aucune raison de continuer à se battre.

Les élections extraordinaires convoquées en 1872 avaient pour candidats Lerdo de Tejada et Porfirio Diaz. Le résultat a favorisé le premier, qui a été nommé président. Les dirigeants de la Noria ont reçu une amnistie, bien qu'ils aient été expulsés de l'armée.

Porfirio est revenu à Oaxaca après la nouvelle défaite. Cependant, il n'a pas oublié ses ambitions politiques. En 1874, il obtint le titre de député fédéral et, à partir de ce poste, il attendit sa chance.

Ceci est arrivé bientôt. Le gouvernement Lerdo menait une politique décrite comme radicale par l'Église et la classe supérieure du pays. Cela a provoqué la tension et Díaz a pris des positions pour en profiter.

Lerdo, essayant d'éviter toute tentative de soulèvement, lui offre la présidence de la Cour suprême de justice, mais il ne veut pas l'accepter.

Arrivée à la présidence

À la fin de 1875, quelques mois après les nouvelles élections, Lerdo de Tejada a annoncé sa candidature aux nouvelles élections. Díaz a fait de même et a lancé une campagne contre le président. Les partisans de Diaz ont été réprimés par les forces gouvernementales, ce qui leur a finalement donné un plus grand soutien.

Porfirio a décidé de ne pas attendre les élections et, en janvier 1876, il a lancé le plan Tuxtepec. Avec le soutien de l'Église et d'une partie de l'armée, la révolution pour renverser Lerdo a atteint son objectif et Diaz a été nommé président provisoire le 21 novembre de la même année.

Ce rendez-vous n'était pas sans controverse. Légalement, avant la fuite de Lerdo, son remplaçant devrait être le président de la Cour suprême de justice. Cependant, après quelques combats et négociations entre les parties, tous ont reconnu Diaz.

Les élections extraordinaires de 1877 ont confirmé le changement et Porfirio Diaz est devenu président constitutionnel le 5 mai de la même année.

Le porfiriato

Son premier mandat a été caractérisé par la tentative de stabiliser et de pacifier le pays, en utilisant parfois des méthodes très violentes. En outre, il a imposé la réélection non consécutive dans la Constitution, ce qui a conduit à un changement apparent de la présidence en 1880.

Manuel González a occupé le poste de président et de Díaz, véritable pouvoir à l'ombre, il est resté avec le gouvernement d'Oaxaca et un ministère.

Déjà en 1884, Diaz retournait à la présidence. Cette fois, il a réformé la Constitution pour permettre une réélection consécutive. Cela lui a permis d'enchaîner les mandats jusqu'en 1910.

En outre, peu à peu, elle mettait fin à l'opposition et à la liberté de la presse. Les nouvelles élections étaient donc très antidémocratiques.

Dans la première décennie du vingtième siècle, la réponse au porfiriato avait beaucoup augmenté. Plusieurs grèves ouvrières, sanglantes et la crise économique, ont conduit Diaz à dire qu'il allait démocratiser les institutions et ne plus se présenter.

Cependant, l'histoire s'est répétée lors des élections de 1910. Cette fois, une opposition mieux organisée a proclamé le plan de San Luis, donnant ainsi le coup d'envoi à la révolution mexicaine. Sous le commandement de Francisco I. Madero, les rebelles ont réussi à vaincre les forces de Diaz.

Le 25 mai 1911, Porfirio Díaz démissionne de son poste et quelques jours plus tard, il est contraint de quitter le pays.

Exil et mort

Le destin de l'ancien président était la France. Dans sa capitale, il resta 4 ans. Sa santé s'est détériorée rapidement, tant physiquement que mentalement. Le 2 juillet 1915, il meurt à l'âge de 84 ans sans pouvoir retourner au Mexique.

La présidence

La longue période pendant laquelle Porfirio Díaz a exercé la présidence du Mexique s’appelle Porfiriato. De 1876 à 1911, Manuel González a été le premier dirigeant du pays.

Selon les experts, le gouvernement Diaz a tenté de faire de la pensée positiviste, avec les principes d’ordre et de paix, des éléments fondamentaux. Cependant, en dépit de certaines réalisations économiques et culturelles, c’était une période marquée par de nombreux éléments négatifs.

Périodes présidentielles

Premier mandat

Après avoir remporté la présidence, Porfirio Díaz a mené une politique de pacification du pays. Sa première devise était "Ordre, paix et justice".

Diaz réussit à convaincre le Congrès de lui accorder des pouvoirs extraordinaires et il utilise l’armée pour achever les nombreux caciques locaux.

De même, il a licencié plusieurs chefs militaires et a procédé à leur remplacement par d’autres personnes de sa confiance. Les mesures ont pris effet et dans quelques mois, le pays s'est stabilisé.

Deuxième réélection

Après la parenthèse qui a présidé à la présidence de Manuel González, Díaz a retrouvé son poste à la fin de 1884. Au début, il a tenté de mener une politique de réconciliation nationale. À cette fin, il a intégré dans son cabinet des jeunes libéraux appartenant au scientifique actuel.

Parmi les réalisations de cette période, se distingue la création d’une école d’enseignants et l’autorisation donnée aux femmes d’étudier des carrières professionnelles.

Troisième réélection

En contradiction avec sa politique précédente de soutien à aucune réélection consécutive, Diaz a réformé la Constitution pour pouvoir réapparaître. Cette étape était caractérisée par la paix sociale, que les opposants appelaient "la paix de l'esclavage".

Face aux acquis économiques et au développement des infrastructures, il y a la grande répression exercée contre tout opposant politique et la réduction de la liberté d'expression.

Le gouvernement a utilisé des méthodes violentes pour traiter les plaintes des communautés autochtones, dont les terres ont été remises à des propriétaires (souvent des étrangers) et à des travailleurs.

Quatrième réélection

En 1892, Porfirio Díaz commença son quatrième mandat. La situation économique, principale réalisation du porfiriato, a commencé à être affectée par la crise internationale. La dette extérieure a doublé, devant laquelle le gestionnaire de l'économie, José Limantour, a fait du bon travail.

Cet homme politique a eu des investissements étrangers pour se multiplier et des industries ont commencé à s'établir dans le pays. Cependant, cela s'est fait aux dépens des travailleurs, qui avaient des salaires misérables et aucun type de droit du travail.

Cinquième réélection

Il a commencé en 1896 et a été très continuel par rapport au précédent. Dans le domaine économique, Limantour a poursuivi la même politique: la conversion de la dette publique.

Un autre aspect de cette période était la prétention de moderniser l'armée. Renforcé l'armée fédérale, éliminant les différents organes de l'Etat.

Sixième réélection

Déjà au vingtième siècle, porfirio déclarait qu’il pouvait se retirer de la politique. Cependant, les historiens doutent sérieusement que l'intention était sincère.

Beaucoup pensent que c'était une manœuvre pour vérifier leurs soutiens et découvrir qui était prêt à faire le travail. En tout cas, Diaz est revenu pour occuper le pouvoir dans une législature qui a duré jusqu'en 1904.

Septième réélection

Lors des nouvelles élections, Díaz était à nouveau un candidat unique. Parmi les mesures prises figurait l’augmentation de la période présidentielle à 6 ans, de sorte qu’elle n’a pris fin qu’en 1910.

La situation au Mexique à cette époque était très tendue. L'opposition a commencé à mieux s'organiser et les déclarations de Porfirio en 1908, indiquant qu'elles pouvaient permettre la participation à d'autres partis, ont donné des ailes aux partisans de Francisco I. Madero.

Malgré le fait que Díaz ait finalement essayé de continuer à exercer le pouvoir en 1910, la révolution mexicaine qui a éclaté contre lui a entravé son objectif.

Caractéristiques de votre gouvernement

Porfiriato, avec sa longue durée, a changé une bonne partie des structures mexicaines dans tous les domaines: de l'éducation à l'économie.

Économie

L’économie était, avec la pacification, le sujet principal que le porfiriato considérait comme un succès. Cependant, pour les historiens, il y avait beaucoup de points négatifs avec les réalisations.

De cette manière, les gouvernements de Porfirio Díaz ont réussi à moderniser la structure économique mexicaine, en attirant des investisseurs et en promouvant des industries telles que les mines ou l’agriculture.

Il a également souligné le grand développement des infrastructures de transport, telles que les chemins de fer, et l'amélioration de la dette publique et des finances en général.

Du côté négatif, tout cela a été réalisé au détriment de nombreuses couches sociales. Les plus défavorisés ou les autochtones non seulement n’ont pas bénéficié de ces améliorations, mais vivent dans de très mauvaises conditions, sans droits du travail ni salaires décents.

Pour cette raison, beaucoup affirment que pratiquement deux pays différents ont été créés en un: les riches, formés par les propriétaires, la bourgeoisie et les propriétaires des industries; et les pauvres, dans lesquels se trouvait le reste de la population.

Politique et société

Comme cela a été le cas pour l'économie, la politique et la société, il y avait également deux visages différents. D'une part, le pays a été pacifié et stabilisé, laissant derrière lui d'innombrables rébellions historiques; Mais pour y parvenir, Díaz a eu recours à la répression, éliminant l’opposition politique et la liberté d’expression.

Sur le plan social, cela s'est traduit par la création d'une oligarchie liée au gouvernement et d'une classe ouvrière exploitée et abusée.

Pour sa part, l’Eglise a récupéré une partie des privilèges qu’elle avait perdus, avec le droit d’obtenir la dîme.

Education et culture

La philosophie positiviste des scientifiques était à la base des changements survenus dans l'éducation à cette époque. Dans la culture, un renouveau a été vécu, mais il était destiné à la jouissance des classes supérieures.

À la fin de la période, il y avait l'apparition de courants qui créaient des arts opposés au porfiriato et qui marquaient le début de la révolution mexicaine.

Références

1. Biographies et vie. Porfirio Díaz Récupéré de biografiasyvidas.com
2. Les rédacteurs de l'encyclopédie Britannica. Porfirio Díaz Récupéré de britannica.com
3. Rédaction de El Universal. Porfirio Díaz, un président aimé et détesté. Récupéré de eluniversal.com.mx
4. Molina Arceo, Sandra. Porfirio Díaz, le président dont la dictature a provoqué la révolution mexicaine. Récupéré à partir d'expansion.mx
5. Minster, Christopher. Biographie de Porfirio Diaz. Récupéré de thoughtco.com
6. Cavendish, Richard. L'éviction de Porfirio Diaz. Récupéré de historytoday.com
7. Zapotoczny, Walter S. Président Porfirio Diaz: une cause majeure de la révolution mexicaine de 1910. Récupéré de wzaponline.com
8. Duque Hernández, Fernanda. Porfirio Diaz, entre le bien et le mal. Récupéré de mexiconewsnetwork.com