Les 5 fonctionnalités les plus importantes de Falangist



Le principale caractéristiques du falangisme Ce sont les mêmes que ceux présentés par le fascisme italien, auxquels s'ajoutent une forte dose de catholicisme et de syndicalisme national.

Il ne fait aucun doute que les premières influences reçues par ce mouvement viennent d'Italie, mais ce spectre idéologique était déjà occupé en Espagne par le JAP (Action Populaire Jeunesse). À partir de cela, les Falangistes ont développé certaines de leurs propres caractéristiques.

La Falange espagnole a été fondée dans ce pays par José Antonio Primo de Rivera, en 1933, au milieu de la deuxième République.

Bien qu'il soit venu se présenter avec peu de succès aux élections, la Falange était toujours opposée à l'existence de partis politiques.

Il a joué un rôle important dans les événements qui ont précédé le déclenchement de la guerre civile, défendant le recours à la violence comme arme politique.

Cinq caractéristiques principales du Falangisme

Le falangisme, plutôt qu’une idéologie, devrait être considéré comme un mouvement politique qui a eu une influence considérable en Espagne avant la guerre civile de 1936.

Bien qu'il partage certains principes avec le fascisme italien, il a également ses propres caractéristiques. Voici quelques unes de ces:

1- Syndicalisme

L'une des principales caractéristiques de la Falange espagnole était son appel à surmonter à la fois le capitalisme et le marxisme. A cette fin, ils ont voulu créer ce qu'ils ont appelé un "Etat syndical", sans partis politiques ni courants idéologiques.

L’État proposé par ce mouvement serait dirigé par un syndicat corporatiste, également appelé vertical.

Cette union serait composée de tous les agents économiques, des employeurs aux travailleurs, et serait celle qui détiendrait la propriété des moyens de production. De cette manière, la lutte de classe serait surmontée et le pays serait structuré.

2- Nationalisme

C'est un autre des points clés de la pensée Falangiste, unie directement au précédent. Pas en vain, cette idéologie est connue sous le nom de syndicalisme national.

C'est un nationalisme très extrême, bien que basé plus sur les particularités espagnoles que dans la confrontation avec d'autres pays.

Primo de Rivera parle de l'Espagne comme "une unité de destin dans l'universel". Cela signifie que la nation espagnole avait l'obligation de réunir les différentes races et langues, mettant fin aux nationalismes de régions telles que la Catalogne et le Pays basque.

Quant à l'extérieur, l'impérialisme caractéristique du fascisme classique est quelque peu nuancé. La felange espagnole ne concerne que les pays qui partagent la langue et la tradition, comme les latino-américains qui, selon leur doctrine, devraient être guidés culturellement et économiquement par l'Espagne.

3- Le totalitarisme

L'intention de la Falange espagnole était de créer un État totalitaire, accordant une colonne vertébrale au syndicat. Les partis politiques disparaîtraient, laissant un régime de parti unique.

D'autre part, a préconisé un État qui était présent dans tous les domaines, comme en témoigne la proclamation fasciste "en dehors de l'État, rien".

Primo de Rivera lui-même souscrit à cette déclaration lorsqu'il déclare que "notre État sera un instrument totalitaire au service de l'intégrité de notre pays".

4- Traditionalisme catholique

L’un des aspects qui sépare le Falangisme du fascisme italien est son appel au catholicisme et à la tradition comme éléments fondamentaux du nouvel État.

Alors que Mussolini veut réfléchir sur le passé de la Rome antique pour essayer de créer un nouvel empire, la Falange espagnole se penche sur ce traditionalisme catholique.

Primo affirme: "l'interprétation catholique de la vie est d'abord la vraie; mais c'est aussi historiquement l'espagnol ".

Même si ce point était l’une des bases importantes, ce mouvement n’était pas à proprement parler un parti confessionnel.

Bien que la dictature de Franco ait eu lieu après la guerre, il y avait plus de courants séculiers dans la Falange espagnole.

5- Anticommunisme et anti-libéralisme

L'idéologie de la Falange est profondément anticommuniste. Pour eux, le marxisme est un courant qui déshumanise l'homme, lui faisant perdre ses traditions.

De plus, l'opposition des communistes aux religions en faisait des ennemis naturels. Cependant, dans la sphère économique, ils avaient plus de points communs avec eux qu'avec les libéraux.

Ils étaient favorables à la nationalisation de la banque et à la mise en oeuvre d’une réforme agraire qui, bien que respectant la propriété privée, la mettait au service de la communauté.

En fait, les moyens de production seraient entre les mains du syndicat unique, autogéré. Pour cette série d'idées, la Falange espagnole était considérée comme une troisième voie entre les deux courants.

Selon eux, avec leur nouvel Etat, les différences entre la gauche et la droite seraient surmontées, la lutte de classe finirait et la paix sociale régnerait.

Références

  1. Blanco, Francisco. Falange et l'histoire. La piste de l'histoire Récupéré de rumbos.net
  2. Histoires et biographies. Résumé du falangisme espagnol et de ses caractéristiques. (2017). Récupéré de historiaybiografias.com
  3. Editeurs de l'Encyclopædia Britannica. Phalanx (20 juillet 1998). Récupéré de britannica.com
  4. Trueman, C.M. La falange Récupéré de historylearningsite.co.uk
  5. Éco-finance Falangisme Récupéré de eco-finanzas.com