5 mécanismes démocratiques pour la résolution des conflits



Le mécanismes démocratiques de résolution des conflits Ce sont des techniques structurées qui permettent de résoudre les disjonctions sociales, juridiques et politiques.

Dans tout système interdépendant, il y aura des offres entre deux ou plusieurs parties, ces mécanismes étant utilisés pour faire prévaloir l’état de droit, les institutions et l’harmonie. Avec son application, la recherche de solutions stables et pacifiques est recherchée.

Ils peuvent également être appelés mécanismes alternatifs de résolution des conflits, car leur prémisse est de trouver la paix avant d’aller au système judiciaire.

Les protagonistes des conflits nécessitant l’application de ces mécanismes peuvent être des personnes physiques, des entités juridiques et même des États.

Mécanismes démocratiques couramment mis en œuvre dans la résolution des conflits

Pour que la résolution soit couronnée de succès, les deux parties doivent participer volontairement et être disposées à renoncer à leurs exigences ou à leurs attentes dans un certain sens pour gagner au nom du bien commun.

Dans certains cas, non seulement les parties sont impliquées, mais une tierce partie cherche à contribuer à l'objectivité grâce à leur impartialité.

La nature du conflit et le niveau d’intérêt des parties à «gagner» peuvent rendre la mise en œuvre de l’une ou l’autre technique plus appropriée.

En tout état de cause, il y a une hiérarchie faite par les conflictologues et les politologues, ce sont les techniques les plus courantes:

La négociation

Dans ce cadre, seules les parties participent et cherchent à parvenir à un consensus. Il est régi par des règles fondamentales de transparence et de tolérance.

Si elle est gérée correctement, non seulement elle crée des ponts entre les parties, mais elle renforce également les relations grâce à une communication efficace.

Médiation

En médiation, une tierce partie est créée pour faciliter la négociation. Ce tiers doit être neutre et les deux parties doivent accepter leur participation.

De préférence, il doit s'agir d'un professionnel connaissant la nature du problème ou une entité ayant une expérience liée au sujet contesté.

Réconciliation

Cela se produit lorsque la nature du conflit ne permet pas une communication efficace entre les parties.

C'est-à-dire que non seulement il y a un désaccord avec le résultat attendu, mais que le processus ne comprend pas.

Cela reste un mécanisme extrajudiciaire, mais il présente plus de formalités que les précédentes.

Un tiers, appelé conciliateur, intervient également ici, qui intervient avec des formules et des propositions pour trouver une solution.

Si la conciliation a abouti, un document d'engagement doit être signé; ce n'est pas obligatoire, mais sa conformité peut être considérée comme un acte de bonne foi.

Arbitrage

Il se produit généralement dans les différends dans lesquels chaque partie perçoit que si elle devait perdre, elle perdrait beaucoup.

Ici, les parties ne travaillent pas ensemble; ils établissent leurs dossiers séparément (chronologie des événements, demandes, preuves, entre autres) et les exposent devant un juge ou un groupe de juges.

Ces juges (arbitres) détermineront une décision qu'ils feront savoir aux parties. Normalement, la résolution dictée par un processus d'arbitrage est une conformité stricte.

Certains auteurs diffèrent de leur hiérarchie, déclarant que ce n'est pas nécessairement en dessous de la conciliation, mais au pair. Celles-ci le définissent comme une alternative légale avant le litige.

Litige

À ce stade, il peut être atteint directement ou avoir épuisé les mécanismes précédents.

C'est l'introduction formelle du conflit devant le système judiciaire, qui garantira la reddition de comptes et le respect des mesures prises.

Dans la plupart des cas, il n'est pas possible de gagner-gagnant et nécessite un investissement en temps et en argent plus important.

Références

  1. García, C. O. (2002). Droit coutumier et pluralisme juridique. Guatemala: Fondation Cholsamaj.
  2. Gonzalo Quiroga, M. et Sánchez García, A. (2012). Méthodes alternatives de résolution des conflits: perspective multidisciplinaire: outils de paix et modernisation de la justice. Madrid: Librairie-Editorial Dykinson.
  3. J., C. I. (1998). Mécanismes alternatifs de règlement des litiges issus de contrats d'assurance et de réassurance en droit comparé: protection administrative, conciliation, médiation, insolvabilité de l'assuré et arbitrage. Bogotá: Pontificia Universidad Javeriana.
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